Un homme. Oui, a priori, il s’agit là d’un homme. Un homme qui parle. Ou non, plutôt un homme qui écrit. Qui écrit sur des trucs. Ce genre de trucs qu’on a dans la tête. Ce genre d’idées qui nous passent par la tête. La p’tite vie de tous les jours, la grande vie qu’on rêve ou la grande vie qu’on rêve et qu’on voudrait tous les jours. Un truc comme ça. Des rouleaux pour laver les voitures, des enfants qui ont la malaria, l’envie de laisser une trace et cette fille. Cette fille qui peut surgir à tout moment. Un texte qui grandit et bouge et change avec son auteur. Un texte longtemps dans un tiroir et qui a décidé de vivre et d’aller voir. Il ne donnera pas de réponses. Il n’en a aucune. Il se laisse aller. Ou non, plutôt, ils se laissent aller, le texte et l’auteur. L’auteur, quand on le voit comme ça, il a l’air drôle et sympathique, le genre de mec qui traverse dans les clous. Le texte, quand on le voit comme ça, il a l’air sombre et désabusé, le genre de texte qui fait pas rigoler. Les deux se sont rencontrés. Et cette rencontre a été simple puisque les deux, en fait, ce sont les mêmes. En fait tout ça a l’air compliqué, alors qu’en réalité tout ça ne l’est pas. Basique, évident, enfantin. Oui, c’est ça, un truc du côté de l’enfance. |
L'ÉQUIPE | |
Mise en scène | Frédéric de Goldfiem |
Assistant mise en scène | Pierre Blain |
Comédien | Jonathan GENSBURGER |
Avec le soutien de la ville de Cannes |