Le clown
Anatole F. ? Une tranche de mort et deux de vie, le destin de trois humains.
Les personnages ? Complexes car sans manichéisme, fragiles, des pantins ballottés entre l’ennui, le sommeil et le jeu, la vie. Des clowns quoi…
Le clown ? Il n’est pas (forcément) pour les enfants. C’est un enfant lui-même, emplis de tous les sentiments exacerbés de l’innocence, de la plus pure poésie à la plus innocente violence.
Ce qui transpire de lui ? De l’humour noir à la limite du surréalisme, de la découverte de la joie de vivre, de la capacité à retrouver son innocence, son âme d’enfant par la création et le jeu, de la légèreté, de la libération du rire de sujets graves.
Pouvoir rire de la mort, tout en se libérant de son poids, ne serait-ce qu’un instant, n’est-ce pas un cadeau, que ne renierait pas Samuel Beckett et ses clowns métaphysiques.
C’est ce clown qui nous intéresse ici. Un clown sans nez,
clown métaphysique qui tangue entre humour et tragédie, clown observateur et quasi-silencieux qui découvre sans cesse le monde, le questionne, avec des yeux d’enfant, emprunts d’étonnement, de colère ... Un code de jeu qui se refuse à toute niaiserie enfantine, mais parle précisément de
la complexité de la présence dans le monde.
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EXTRAIT Mount et Posteux sont assis à leur bureau. Felde debout sur le sien, une valise à la main Felde : Il est grand temps de quitter ce bureau. Je m’en vais. Felde saute dans le vide. Il est arrêté par une corde qu’il s’était passée autour du cou. Mount : C’est bizarre un mort. Posteux : Ce n’est pas bavard. |
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